GRAND BLANC : le sombre romantisme

Premier volet d’une série de coups de projecteur sur quelques groupes français en qui nous croyant tout particulièrement. Plus que jamais, la scène indé hexagonale se porte bien et regorge de groupes talentueux qui utilisent le web et la scène comme vitrine et tremplin à l’image de l’ovni FAUVE, dont le décollage a fait grand bruit …. On pense aussi aux remuant SARAH W PAPSUN omniprésents sur les festivals d’été et largement ovationnés.
Pour cette fin d’année, nous parions notamment sur GRAND BLANC qui fait aujourd’hui l’objet de ce focus :

GRAND BLANC

Dans le meme genre : THE SOFT MOON (03/06/15) – La Maroquinerie

L’univers est sombre, froid, tortueux. En 2014 un groupe français réinvente la cold wave et cite, la tête haute, Joy Divison et Bashung. Le résultat est un mélange de sonorités indus, de synthétiseurs sombres et de guitares torturées. Ça parle autant que ça chante, ça crie aussi parfois entre la voix cristalline de Camille et celle, beaucoup plus sauvage de Ben.
Dès la première écoute il se passe quelque chose. Un désabusement addictif martelé par une rythmique lourde et robotique qui donne envie de transpirer dans un club des bas fond de Berlin ou sous la grisaille mancunienne.

Originaires de Metz mais basé à Paris, GRAND BLANC chante en français et délivre des paroles sans compromis, raconte ses histoires et s’abstient de toutes revendications ou messages trop évidents. Révélés lors du dernier Printemps de Bourges, les quatre lorrains défendent depuis leur premier EP éponyme, et révèlent une vraie capacité scénique pour l’interprétation. A l’image d’un titre comme « Samedi la Nuit », tendu comme un arc, avec son refrain explosif rythmé par des claviers à faire trembler n’importe quel dancefloor. Sombre et poétique, le titre « Degré Zéro » revient dans la tête comme une ritournelle dont il est difficile de se défaire.

A lire en complément : FOREVER PAVOT + MARIETTA + Julien Gasc (05/03/16) – Café de la Danse

 

C’est bien pour cela d’ailleurs que ce groupe nous secoue, nous prend aux tripes. Cette désinvolture juvénile est si fraîche et ses influences tellement bien digérées, qu’il en ressort une musique « sous dépendance » dès les premières écoutes.
Tout naturellement , suite à leur premier EP, un premier album est attendu pour début 2015. En attendant, on te donne rendez vous le 04 novembre au Petit Bain, pour la prochaine date parisienne. En tout cas, on t’aura prévenu …..

 

 

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