Difficile d’introduire THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE, groupe mythique et polymorphe, brillant et changeant.
Dès le début des années 90, Anton Newcombe, Matt Hollywood, Ricky Rene Maymi, Patrick Straczek et Travis Threlkel fondent le band à San Francisco.
Depuis ce ne sont pas moins de 14 albums ( pratiquement à raison d’un chaque année) qui retrace un périple musical à l’identité marquée. Entre psychédélisme, shoegaze, folk rock et expérimental, les BJM sont également bien connus pour leurs live mouvementés, parfois interrompus, finalement à l’image d’un band dont les membres partent, apparaissent, sabotent et réapparaissent…
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Cette année, le LP « Revelation » ( A records), était l’occasion d’une tournée Européenne. Au Bataclan le 21 Mai à Paris, c’est une salle bondée et suintante qui attendait impatiemment les vieux loups de mer, les papas du Rock psychédélique post Woodstock.
Au centre de la scène, Joel Gion ( récemment lancé dans une carrière plus personnelle à travers un nouveau groupe :Joel Gion & The primary Colours), agite son tambourin, fidèle à lui même. Des musiciens en ligne et parfaitement en rythme, les titres mythiques s’enchainent. « Servo« , « Wisdom », « Nevertheless« , « Anemone« , « That Girl Suicide« , « Who« , jusqu’aux plus récents « Goodbye Butterfly » et « What you isn’t« .
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Un panel de chansons parmi tant d’autres, une foule réceptive, visiblement ravie de pousser eux aussi la chansonnette sur les refrains. Une proximité évidente, un public moite et compact, qui allume farouchement cigarettes ou autres.
Il faudra mentionner l’agilité des vigiles qui déjouent bravement des tentatives de slams, souvent avortés dès lors que les pieds du courageux frôle la scène.
Après un rappel et pendant deux nouveaux morceaux, il semblerait que les solos à rallonge, ravageurs, bien connus et très attendus, soient une raison valable de sauter sur scène pour quelques filles….