BOSS HOG + The Sore Losers (09/02/17) – La Maroquinerie

La semaine dernière, le festival itinérant Les Nuits de L’Alligator prenait ses quartiers, comme à son habitude, chez les copains de La Maroquinerie. La réactivation de BOSS HOG constituant la principale attraction de l’édition 2017, on ne pouvait passer à côté.

On se loupera malheureusement sur GUADALUPE PLATA, combo espagnol chargé d’ouvrir la soirée. Ceux qui étaient à l’heure semblent avoir globalement apprécié la prestation.
On est calé en revanche pour le début du set des SORE LOSERS. Les belges martèlent sans round d’observation leur heavy blues bien lourd. Le riff facile et l’énergie impeccable, le groupe n’a aucun problème à se mettre La Maro dans la poche, y compris un Phil Manœuvre attentif au deuxième rang. Efficace donc même si un peu trop stéréotypé à notre goût. La faute à un chanteur-guitariste un poil poseur et à une certaine redondance dans les compos. Mais c’est du gros rock qui tâche, ne faisons pas la fine bouche…

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Si le premier album de BOSS HOG est sorti en 1990, c’est avec le troisième LP « Whiteout » paru dix ans plus tard que le groupe est arrivé à nos oreilles. A la fin des années 90, notre vénération pour Jon Spencer est à son paroxysme et on se tourna alors naturellement vers ce projet musical matrimonial avec sa compagne Cristina Martinez. Depuis, le bluesman est revenu à son premier amour avec le Blues Explosion, en s’octroyant quelques écarts sur différents projets dont l’excellent HEAVY TRASH. C’est avec beaucoup de curiosité et un poil de nostalgie que l’on se plonge dans les premières minutes du set. Premier constat : Cristina Martinez est en forme et a envie de s’amuser avec la salle. Elle s’aventure rapidement dans la fosse et laisse libre cours à ses envies. Jon Spencer semble lui plus bougon et fera même voler un portable en mode vidéo au premier rang. Musicalement, c’est carré et bien exécuté. On aurait souhaité que le « Patron » prenne un peu plus les devants même si Madame assure parfaitement le show. Forcément on prend plaisir à réentendre quelques-unes des perles de leur discographie mais BOSS HOG n’arrivera pas à nous faire lâcher prise. Mention spéciale au rappel avec le « Itchy & Scratchy » qui va bien, suivi par une excellente nouvelle chanson bluesy/folk, dont le titre nous a échappé. Sans être déçu pour autant, on en attendait inconsciemment davantage : on repart au moins avec la satisfaction d’avoir assisté à ce concert.

Photos © François Medaerts pour STBC
Texte M.A pour STBC
Remerciements à La Maroquinerie

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