Ce dimanche 9 juillet, la soirée a débuté à l’espace B, avec les DUSTY MUSH, enfin quand je dis débuté, … c’était sans moi car je suis arrivée un peu en retard. J’ai seulement écouté et apprécié les deux derniers morceaux de leur prestation qui m’ont fait regretter de n’avoir pas pu être là à temps. J’ai donc recueilli les avis des bons élèves du premier rang, qui m’ont confirmé avoir été séduits par leur riffs en rafales ininterrompues et cette urgence rythmique qui scotche !
THEE MAXIMATORS ont pris la relève. Ce soir-là, le bassiste avait joué les déserteurs pour un concert outre-manche avec son autre groupe, Dr Chan. Peu importe, ce duo-là est déjà bien rodé. Ils se connaissent par cœur et ça se voit. L’homogénéité de cette formation est surprenante, leur enthousiasme si contagieux que le public s’emballe dès le premier morceau. Ils ont un goût prononcé pour les tempos rapides et les mélodies d’inspiration garage blues qui nous rendent addictifs. Je ne me lasse pas de les voir en live et ils rentrent dans la catégorie des groupes à suivre de près afin de guetter la sortie du prochain EP. Grâce à eux, la transition est facile pour accueillir le groupe tant attendu par les adeptes de la bande à Ty Segall.
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Il s’agit bien évidemment de MEATBODIES. L’espace B ne lésine pas sur sa programmation ! Ce groupe a déjà une belle notoriété et pourtant il n’hésite pas à aller au-devant de son public. Après deux petites minutes toutes douces et gentillettes (intro de the Archer), le groupe change complètement de registre et lâche les chevaux avec un fond de batterie super puissant, qui ne laisse aucun répit au public venu en masse pour voir ce groupe californien, un dimanche soir. Les morceaux s’enchainent, la pression monte, l’espace B rétrécit, les respirations aussi, le volcan MEATBODIES est en pleine éruption et nous aussi. Le groupe s’exécute dans une atmosphère « magmatique », à tel point que Pat, un des guitaristes, se met à jouer plusieurs chansons sur un tabouret pour se reposer quelque peu, puis la fuzz le rattrape et il finit le concert comme ses acolytes, en transe et en sueur, comme nous d’ailleurs ! Je n’ai pas pu résister à l’envie de retrouver cette ambiance survoltée, j’en ai donc profité pour acheter le LP éponyme, en attendant de craquer sur le suivant.
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Texte et photos © Margaux Hardelay pour STBC
Remerciements à l’Espace B