Auteur l’été dernier d’un quatrième album que l’on peut considérer comme le plus abouti de leur discographie (qui débute en 2008), CROCODILES était de retour cette semaine à Paris. Amené par le duo Brandon Welchez (chant/guitare) et Charles Rowell (guitare) le groupe noise/pop américain nous a gratifié d’un set dans une pure tradition « rock n’rolienne ».
Si le début du show voit s’enchaîner les titres de manière un peu mécanique, il n’en demeure pas moins efficace avec des titres comme le récent « Cockroach » ou le très vintage « Neon Jesus« . D’une manière générale le son de CROCODILES se veut résolument rétro. Le duo devenu groupe fait plutôt dans la sobriété et l’on se dit que l’efficacité de leurs compositions assureront la qualité du concert jusqu’à la fin. Comme une bonne vieille pop 60’s qui se dévergonde avec des guitares saturées à l’image d’un titre comme « Mirrors« , qui emporte tout sur son passage, ou de la furieuse montée en puissance de « Summer Of Hate » en guise de dernier morceau avant le rappel, les gars nous montrent qu’ils savent y faire.
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Malheureusement ils quittent déjà la scène du Petit Bain au bout de dix chansons, on commençait à être dedans dommage … Le rappel ne se fait pas attendre et à partir de ce moment là, on va rentrer dans une autre dimension. Noisy à souhait « Dark Alleys » déclenche quelques slams dans la salle, quelques allumés du premier rang investissent la scène et se mélangent au groupe pour un final de furieux ! La reprise du « Satisfaction » de qui vous savez achèvera de faire basculer la péniche dans un délire communicatif, la sobriété évoquée en début de set semble bien loin …..
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Après avoir fait mine de nous quitter, le dernier rappel se fera sur une autre reprise qui finit d’enfoncer le clou : « Ça plane pour moi » repris en coeur par un public qui aura du mal à atterrir lorsque les lumières vont se rallumer. Un pur moment de rock n’roll …..
Remerciements à l’équipe du Petit Bain