Découverts lors d’une soirée Gonzaï mémorable avec DEAD MEADOW l’an dernier (lire le report ici), voici le retour parisien des liégeois les plus chouettes du monde. Le public, averti ou non, est complètement à fond, conquis tant par les qualités humaines que musicales des groupes présents ce soir.
Les SAPPHICS avant cela ont pris un pied manifeste à distiller leur son. Empreint de l’esthétique hard rock, la veste en jean patchée et le tatouage font sourire car leur musique n’y est pas du tout. Plus psyché qu’AC/DC, la formation déroute pour mieux absorber. Engoncé tout à droite, le guitariste à la Telecaster attire l’œil et le sourire : point de veste en jean, mais il s’éclate en postures à la math-rock et génère à lui tout seul une bonne dose d’entrain. Un très bon moment passé avec les Limougeauds, en ouverture d’appétit, comme si nous n’éprouvions pas déjà cette hâte irrépressible de retrouver la tête d’affiche.
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Au tour donc des SCRAP DEALERS de monter en scène. Leur setlist écrite au stylo bille n’étant manifestement pas assez lisible, nous leur proposons de la repasser au feutre ! Sourires, connivences, shoegaze à disto poignant… En formation limitée ce soir sans Seb et avec un nouveau batteur fort convaincant, Hugues, Régis et Justin dealent de nombreux moments de grâce en intraveineuse. On se saisit pas comment la salle parisienne ce soir n’est pas plus prise d’assaut. L’audience est pourtant en osmose, unanime sur la nécessité d’un rappel des Belges. Mais le temps ce soir leur est compté, et nous quittons la salle avec ce sentiment de pleine satisfaction, cassette dédicacée du nouvel album « After a Thousand Blows » sous le bras. Revenez les gars, on vous aime.
Texte et photos © erisxnyx pour STBC
Remerciements à l’Espace B