Samedi dernier, c’était au tour au label Born Bad Records d’avoir carte blanche pour la programmation dans le cadre du Big Mo festival au Café de la Danse. Nous avions donc rendez-vous au Café de la Danse avec JULIEN GASC, MARIETTA et FOREVER PAVOT.
JULIEN GASC débute tout seul sur scène. Il accompagne sa voix de douces notes de clavier. C’est bien exécuté et joli mais ça ne respire pas non plus la joie de vivre. Difficile de tenir sur la longueur. Il manque à mon sens un peu d’accompagnement pour donner aux morceaux plus de volume et de dynamique. Mon vœu est exaucé lorsque deux membres de FOREVER PAVOT viennent prêter main forte à Julien ainsi qu’une chanteuse amie de la bande.
Lire également : BRYAN’S MAGIC TEARS + PCP Manor (07/01/17) – La Mécanique Ondulatoire
On passe ensuite à tout autre chose. Les guitares électriques sont sorties, c’est au tour de MARIETTA. Guillaume, le chanteur, bouteille de whisky bien entamée à la main débarque sur scène avec ses acolytes habituels, prêts à en découdre. L’intégralité du premier et unique album est joué plus un nouveau morceau dans la set list. Doit on y voir l’influence directe de la collaboration en concert avec Jessica93 ? Je ne suis malheureusement que moyennement convaincu par ce titre assez éloigné du répertoire du groupe. Néanmoins, cela ne doit pas obscurcir le brillant tableau peint pour nous. Ça joue bien et la guitare électrique est le médium de choix pour diffuser le psychédélisme de la formation. Que ce soit l’excellent single « Chewing Your Bones » et son riff flamboyant qu’on pourrait écouter en boucle des heures ou le très beau « Falconer Girl », on est toujours autant captivé.
Avez-vous vu cela : Concours : THE GARDEN au Point Ephémère
Dernière réjouissance de la soirée, FOREVER PAVOT arrive ensuite sur scène. Ce groupe en concert est une vraie bouffée d’oxygène. Emile, chanteur, claviériste et chef d’orchestre a comme à son habitude, un immense sourire aux lèvres. Le plaisir est toujours partagé avec FOREVER PAVOT, les musiciens semblent s’éclater comme jamais et le public reçoit avec grand bénéfice ses ondes positives. Les parties instrumentales font rayonner le talent de compositeur et d’arrangeur d’Emile et emmènent le public avec lui sans difficulté. La musique de FP semble parfois l’accompagnement parfait d’un film. Nous sommes tous invités à voyager sur les nappes mélodieuses d’Emile : public, musiciens du groupe, musiciens amis invités. Un des exemples en est cette reprise audacieuse. Comment ne pas être d’humeur rieuse à l’écoute de la version du générique de Tintin réarrangée malicieusement avec des nuances psychédéliques. Ce dernier concert conclut donc joliment la soirée. A noter, le groupe annonce la sortie d’un split Forever Pavot/Dorian Pimpernel pour le Record Store Day.
Texte et photos © Nicolas Bauclin pour STBC
Remerciements au Café de la Danse