Paris Psyché Fest : Jour 2 (04/03/17) – Le Trabendo

Seconde soirée au Trabendo pour le PARIS INTERNATIONAL FESTIVAL OF PSYCHEDELIC MUSIC (PIFPM) avec quelques artistes déjà croisés récemment à Paris.
Parmi eux, le VILLEJUIF UNDERGROUND qui démarre leur set au moment où on remplit notre premier verre. Pas vraiment conquis par notre première fois lors de leur passage par La Maro en octobre 2016, les gars du Val de Marne ont renversé la tendance samedi soir. Boosté par son chanteur Nathan Roche, sorte de Lias Saoudi (Fat White Family) australien, le VILLEJUIF UNDERGROUND offre un set terriblement rock n’roll avec ce côté branleur qui peut irriter ou au contraire, faire la différence. Au final peu importe, c’est bien souvent les groupes les plus clivants qui finissent par marquer les esprits.

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Après un passage convaincant fin janvier au Supersonic et un succès critique de son dernier album, FAI BABA se devait de justifier le bien que l’on pense du groupe suisse. A l’image de son dernier concert parisien, les helvètes ont livré un set qui nous a baladé entre un psyché blues sauvage et des mélodies mi-tempo plus douces. Dans tous les cas, FAI BABA fait preuve d’un réel talent pour garder l’attention du public, se privant même de jouer son single le plus populaire. Une heure de plaisir et un batteur, Domi Chansorn, redoutable.
Comme la veille, TESS PARKS s’est installée en fond de salle pour un nouveau mini set. Toujours seule avec sa guitare, acoustique cette fois, la jeune protégée d’Anton Newcombe livre quelques chansons que la salle écoute dans un silence de rigueur. Encore un moment agréable, même si la canadienne semblait moins enjouée que le premier soir.

Autre performance dans la lignée de leur dernière prestation à Paris, celle des girls de L.A WITCH. Les californiennes traînent leur rock vintage entre garage, psyché ou surf music enragée, avec un talent certain. Malgré tout, on leur trouve encore un côté un peu tendre pour tenir complètement une scène comme le Trabendo, qui lui réservera néanmoins des applaudissements chaleureux.
La before du jeudi, le day one du festival et la prévision du final le lendemain nous font rapidement quitter les lieux, alors que les vétérans de la soirée, GONG (dernière photo ci dessous), entraînaient une foule dispersée jusque dans la nuit.

Remerciements au PIFPM
Photos © Nicolas Bauclin et M.A
Texte M.A

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