Samedi dernier c’était notre rentrée GONZAÏ avec ses traditionnelles soirées de bon goût musical chez les copains de La Maroquinerie.
C’est le duo CHINESE ARMY , suivi de près par notre équipe, qui ouvre le bal devant une assistance plutôt clairsemée. Parait il que les absents ont toujours tort et ce n’est pas la prestation de ce soir qui contredira le fameux adage. Le beat rock des français se nourrit d’influences 60’s , de sonorités à la Suicide et nous fait parfois penser au Kills. Bref que du bon pour passer un nouveau moment très agréable en compagnie de Chinese Army qui trouvera toujours un écho dans nos pages.
Cela peut vous intéresser : GIRLS IN HAWAII (17/11/14) – La Cigale
Cela peut vous intéresser : Concours : JC SATAN à La Maroquinerie (terminé)
LA FÉLINE joue ensuite les remplaçants de luxe puisque initialement, le groupe Mustang était programmé. Du coup la soirée prend un tournant plus pop avec une des formations « chouchou » des organisateurs de la soirée. Une atmosphère rêveuse sous fond de dream pop, qui nous ravira dans ses moments les plus énervés et nous fera passer un moment plutôt agréable lors de passages davantage synthétiques. Au final, même si le style n’est pas tout à fait celui que l’on chérit, le set a plutôt convaincu.
La Maroquinerie s’est remplie pour accueillir THE MONOCHROME SET, formation anglaise taxée de « légendaire » par ceux qui ont eu le bon goût de les suivre au début des 80’s. Soyons honnêtes, nous sommes passés à côté à l’époque où notre tout jeune âge nous emmenait vers des centres d’intérêt moins rock n’roll. Les titres s’enchaînent sans temps mort et les fans du premier rang jubilent. L’énergie dégagée par l’ensemble du show est indéniable et le tout sonne globalement très rock tout en conservant cette touche dandy/pop britannique inimitable.
Le chanteur guitariste Bid assure tel un lord anglais plein de malice et l’on se demande par moment comment ce groupe a pu louper le wagon des Pil et autres Gang Of Four qui leur aurait normalement assuré de vieux jours à l’abri du besoin. Peu importe au final, et même tant mieux car cette soirée Gonzaï nous a permis de rattraper le retard voir de compléter notre culture musicale, dans l’intimité de La Maroquinerie.
Texte et Photos © STBC
Remerciements à La Maroquinerie