Première constatation en arrivant, la salle du Trabendo est bien remplie par un public hétéroclite, jeunes rockers en devenir, (peu de hipster, ah bon, pourquoi ?), des trentenaires et les autres…
En parallèle : PIAS
Après une première pinte bien méritée, le concert débute avec « Asleep at the wheel » premier titre qui ouvre le nouvel album « Himalayan » fraîchement sortie il y a quelques jours. Album de la consécration, certains diront, du moins il sonne plus assuré.
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S’ensuivent « Himalayan » et « You aren’t pretty but you got it going on » du fameux deuxième album « Sweet sour », on sent à ce moment que la salle se réveille petit à petit. Les premières notes de « I know what I am » lancent les festivités, quelqu’un s’époumonera même à crier « Rock’n’roll », c’est bon on y est ! Emma Richardson et Russell Marsden ont une énergie folle sur scène, et une complémentarité fabuleusement orchestrée comme sur le titre « Nightmares ».
Enfin, « Patterns » issu du premier album, la foule est en liesse, impossible de ne pas bouger sur cette chanson et tout le monde se met à chanter ; Premières gouttes de transpiration sur mon visage et on est qu’à la moitié du concert !
Le groupe enchaîne plusieurs titres du dernier album, « Brothers and sisters » qui résume bien cette complicité, « I guess I know you fairly well », tube en devenir taillé pour les festivals, « Hoochie coochie » et « I feel like ten men, nine dead one dying » entêtante à souhait, voix pénétrantes, saupoudrée de cymbales et d’un solo de guitare qui vous transportent au fin fond du désert.
Enfin,« Bruises » et « The devil takes care of his own » nous renvoient à ce très (rock) deuxième album, et là, on se sent bien, le public est en joie.
Ils reviendront pour 3 rappels, dont les tubesques « Sweet sour » et « Light of the morning » qui mettent un terme à une belle soirée qui nous a renvoyé à l’essentiel : rock n’roll !
@ Elodie B.