Le Supersonic la semaine dernière – double date psyché du mardi soir. ‘Be there or be square’ comme ils disent.
On commence avec nos gars de YOU SAID STRANGE, groupe organisateur du précieux festival normand Rock In The Barn et pensionnaire régulier chez STBC. Après un after ‘fat’ party du festival la semaine dernière et à l’occasion d’une balade de santé (à comprendre petite tournée française), les normands sont chauds patate. Les voix se mélangent bien, le set s’enchaîne sans faute. C’est toujours aussi agréable et les mélodies sont évidentes. Oscillant entre musique psychédélique et ‘psyché/garage’, si on me permet le thème, YOU SAID STRANGE prend du plaisir et ne manquera pas de le rapeller quelques jours plus tard sur les réseaux sociaux : ‘on avait pas autant pris notre pied depuis le lisbon psych fest‘. Tant mieux pour eux et merci pour nous.
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Normalement si tu suis un peu, tu as entendu parler de BLACK MARKET KARMA parmi les têtes d’affiche du Cosmosis Festival de Manchester ou des passages récurrents du band au Liverpool Psych Fest.. Groupe londonien mais cosmopolitain, puisque c’est encore Octave qui tient la basse pour eux sur les routes de France.
Pas convaincue pour ma part par leur prestation à l’Olympic il y a un an, leur retour dans notre capitale me fait néanmoins bouger à Bastille – ready for a second round !
Le début est plutôt efficace et entraînant pour un psych groupe a 4 guitares. Ouais en effet, de loin, ça fait presque peur autant de cordes. Pourtant point de chaos, on sent que le groupe en a dans les pattes. Bref ça commence bien on se laisse aller à la vague psyché… Un, deux, trois, quatre morceaux ça marche plutôt bien. On plane volontiers avec eux, toute ouïe / œil à l’affut, malgré la longueur du trip.
La tension monte jusqu’à la mort de l’ampli de Lou, la guitariste-chanteuse. Bon, pas de problème on passe aux accessoires genre maracas. On sent un peu de frustration (ou alors la notre ?) mais c’est sans se dégonfler et libre de ses mouvements, qu’elle passe jouer a côté du batteur faisant monter le rythme de plus en plus tendu. Les deux voix d’ailleurs mélangées sont un pur plaisir, on se lâche.
C’est sur cette belle montée, apogée du set, que le concert semble se terminer… Les morceaux planants/slow longue durée me font décrocher et j’en profite pour m’en griller une (puis deux). A mon retour, la fin du set sonne comme une fin de trip un peu chelou, rempli d’echos et de sons électroniques. Heureusement, un dernier morceau renvoie un peu de gros son et on peut partir satisfait. Chouette soirée.
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Texte et photos © Adèle Colonna pour STBC