Il y a foule, ce premier samedi ensoleillé d’avril, au festival Frisson Acidulé. Le duo d’artistes « Arrache toi un œil » a jeté son dévolu sur un lieu atypique, urbain et décalé, basé porte des Lilas : le Cirque Electrique. Un formidable laboratoire de créations !
Force est de constater que je ne connais aucun groupe à l’affiche. Cependant, étant une grande fan du travail des organisateurs, je n’avais aucun doute sur le choix pertinent de leur programmation. C’est donc sans à priori que je me suis glissée parmi les cosmopolites festivaliers. Au début, j’avoue avoir été un peu décontenancée par le fracas métallique voire expérimental de certains groupes. J’ai eu l’impression que cette musique-là était clairement destinée à un public averti. Je ne vais donc pas m’éterniser sur Mhönos et ses messes noires ésotériques, mais plutôt vous parler d’un de mes coups de cœurs de la journée ; CHEAP WINE, un groupe français originaire de Clermont. J’avais bien besoin d’un remontant après le « funeral Doom » et j’ai tout de suite apprécié le style résolument 60’s de ces petits gars. Pour moi, ils rentrent dans la catégorie « à surveiller de près ». Le chanteur a même eu l’audace de fabriquer un instrument unique qui envoie des sons cosmiques qu’il maîtrise parfaitement. Décollage garanti pour des rêveries en blues avec parfois quelques influences empruntées aux Doors. C’était « psychédélice » !
Ensuite, j’ai tout de suite été en connexion avec IN ZAÏRE, un groupe italien décomplexé qui vient narguer les étoiles. J’ai écouté religieusement ce rock psyché assez novateur. Leur ligne directive consiste en un florilège de styles, tous reliés par une énergie contagieuse qui fait plaisir à entendre. Ce brassage musical aux interprétations passionnées glisse subrepticement sous la peau et là, le titre du festival prend tout son sens ! La suite en images.
Sujet a lire : COURTNEY BARNETT (05/12/15) – La Gaîté Lyrique
(CHEAP WINE)
En parallèle : Concours : BATTLES + Totorro à La Cigale
(BRAS MORT)
(IN ZAÏRE)
(X-OR)
(TERMINAL CHEESCAKE)
(PADDY STEER)
Texte et photos © Margaux Hardelay pour STBC
Remerciements à Arrache toi un Oeil