Focus : PARQUET COURTS

Souviens toi de la claque que tu avais reçu en découvrant, au début des années 2000, ce groupe de branleurs new-yorkais qui remettait le garage rock et le cœur musical de la grosse pomme sur le devant de la scène. Depuis que les Strokes se sont quasiment perdus en chemin, il ne c’était rien passé de très marquant du côté de NYC (avis personnel) jusqu’à l’arrivée de PARQUET COURTS il y a deux ans.

Basés à Brooklyn mais Texan d’origine, les jeunes gars incarnent parfaitement le rock de la ville qui ne dort jamais : urgent, désinvolte et surtout, terriblement excitant. En déboulant en 2012 avec leur premier LP « Light Up Gold »  on est bluffé par l’énergie brute de leur musique garage/punk subtilement nuancée par une touche de pop innocente qui les rend accessibles. Habitué du format court, les chansons dépassant rarement les trois minutes, PARQUET COURTS délivre des chansons incendiaires comme « You’ve Got Me Wonderin’ Now » et la mi tempo « Stone and Starving » qui se conclue dans un long final instrumental où les guitares se croisent comme au temps où le Velvet Underground dicté sa loi.

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Déjà bien emballés par cet album, on découvre le groupe sur scène l’été dernier pour La Route Du Rock puis en octobre 2013 à La Maroquinerie. Rapidement les mecs nous mettent K.O. Ça joue fort, ça joue vite, c’est techniquement bien exécuté et c’est peut être, au final, ce qui fait la différence avec les nombreux groupes émergent qui se réclament du même mouvement musical. Chez PQ on sait jouer, on se partage des solos de guitare aiguisés parfaitement soutenus par une rythmique impeccable, et on n’hésite pas à se faire passer le micro pour la partie chant. Ce concert sur les hauteurs de Ménilmontant restera sans conteste l’un de nos meilleurs souvenirs live de l’an passé.

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live @maroquinerie – photo ©STBC

Le groupe enchaîne immédiatement avec la sortie du deuxième LP « Sunbathing Animal » (Rough Trade) disponible depuis le 03 juin. Immédiatement on retrouve le savoir faire des brooklynois. Un garage teinté de pop, savamment dosé, tout en s’aventurant ce coup ci vers des choix plus osés avec des titres beaucoup plus longs et nuancés.
A peine disponible et après quelques tours sur la platine, on pense déjà pouvoir affirmer que ce disque fera partie de notre classement de fin d’année parmi ceux qui ont compté.

Oublié le côté poseur/modeur de la bande à Casablancas (attention on ne les renie pas pour autant), PARQUET COURTS cultive le zéro frime, les rendant de fait, plus accessibles et sympathiques. On vous conseille donc fortement, parce que l’on ne peut vous obliger, d’être le mardi 08 juillet au Divan Du Monde, où la leçon de rock n’roll made in NYC sera donnée par une bande de jeunes texans qui ont tout compris.

En prime, voici le fraîchement débarqué nouveau clip qui accompagne le fucking single « Black and White »

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