A l’occasion de la soirée du lancement de la saison Converse Avant Poste !, Le Nouveau Casino accueil les irrésistibles GUSH en ce jeudi soir.Il est 21h15, la salle se remplie, les verres se vident, les fans trépignent.
21h17, la lumière s’estompe, le volume grimpe, en fond de scène, l’imposante spirale de diode – identité de leur nouvel album « Mira » sortie en avril dernier – attend patiemment le début des hostilités. Vincent (à la batterie), solo, introduit la soirée à coups de baguettes détonantes. Puis Yan, Vincent, et Xavier font leur entrée et prennent place à leur poste respectif presque tranquillement, ne laissant présager du feu d’artifice qui va suivre quelques minutes plus tard.
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Ils démarrent avec « Massive Drum », premier titre de leur nouvel album « Mira ». la spirale s’éclaire majestueusement, les 4 garçons se mettent en jambes rapidement, le public remue la tête doucement, comme bercé jusqu’à ce que Yan et Mathieu à coup de guitares et Xavier de synthés explosent littéralement. Quelque chose à changé subitement, un flot d’ondes positives envahit la salle du sol au plafond miroité. Le ton du concert est donné.
Ils enchaînent avec le tubesque « We Are Siblings ». Une pop électrique, légère et efficace. Beaucoup entendue sur les ondes, mais la version Live respecte les fondamentaux de Gush et surtout ne trahit en rien leur dynamisme contagieux. Il nous tarde alors de découvrir les autres morceaux de l’album lors de ce concert.
Sur scène c’est la chaise musicale, échange des postes. Xavier reprend le chant, Mathieu passe au clavier (non, non, nous ne faisons pas le report d’un match de foot on vous rassure) Et c’est alors qu’on entre dans un « Who’s in the fire » électrique et électrisant. Xavier (chant) se contorsionne et va chercher le public. Bref il est chaud, le Nouveau Casino aussi.
Ils continuent de draguer le public dans son ensemble sur « Dirty attitude » en susurrant d’une voix rauques les « Bad Virgin » du refrain, jusqu’à une monté impressionnante dans les aigües, un véritable climax. Le public est sous le charme.
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Petite redescente pour calmer les esprits avec l’intro plus mélancolique de « Vondelpark », et aidé du public qui chante en chœur, la remonté en puissance ne tarde pas et confirme notre participation à un vrai live 100% pure pop avec des vrais morceaux de happiness et d’énergie dedans. Sans parler bien entendu des jeunes filles en transe.
Juste le temps de reprendre leur souffle, le groupe annonce la date d’aujourd’hui, (11 septembre) et au-delà de sa connotation historique qui, oui nous savons tous que est « le jour de la fête national de Catalogne » – précise Yan, dont c’est l’anniversaire, nous n’échappons pas à un « Joyeux anniversaire » collégiale.
Trêve de plaisanteries, back to business, ils reprennent et continuent d’enchainer les titres de leur nouvel LP, avec « We’re not alone », extrêmement maîtrisé, la batterie et des guitares très présentes, le synthé plus discret à l’instar des autres morceaux joués ce soir.
Yan invite ensuite le public à prendre le lead sur l’excellent « Full Screen » à coup de « I Like it » puissants et entêtant. Une transe générale se met en place. Gush continue dans la veine de leurs chansons aux connotations érotiques et donc, de bon ton compte tenu de l’énergie déversée ce soir, avec « P-Nis » extrait de l’album précédent« Everbody’s God ». On approche de la fin du concert, quand ils s’engagent dans un bouquet final qui fait presque feindre la moitié du public sur « Let’s burn again » (titre emblématique du précédent album).
Puis, spectaculaire, Xavier au clavier, incontrôlable, nous fait penser à Hervé Salters (General Elektriks) dans sa gestuelle, mais aussi et de manière générale dans les sonorités électriques presque psychédéliques du clavier. Nous sommes complètement embarqués dans ce flot dansant, comme hypnotisés. Ils terminent cette performance sur l’énergique « Night Out », le bonus track de « Mira ». Sur cette fin en apothéose, Gush remercie le public et quitte la scène en nage.
La salle les réclame, et le rappel ne se fait trop pas attendre. Ils reviennent sous les cries extatiques du public, et, pliés en deux, ils donnent tout, et enchaînent les derniers morceaux.
Une fois de plus, GUSH prouve que la scène est son domaine et que ses chansons sont taillées pour. Nous le savions déjà et on y retournera avec plaisir ……
Photos © STBC