SOVIET SOVIET + PAUS + LYSITRATA (08/02/17) – Petit Bain

Au vu de l’affiche de la soirée à Petit Bain, on s’est demandé si le bateau était bien insubmersible pour tenir le choc vu le niveau rythmique de la soirée… Pas d’inquiétude évidemment, on a pu réchauffer nos oreilles aussi bien calés que d’habitude.

Arrivé un peu à la bourre, on manque le début de set de LYSISTRATA, récents vainqueurs du prix Ricard Live 2017. C’est qu’on aurait dû se dépêcher tant le trio charentais a su attirer les foules et remplir la péniche à un horaire souvent casse-gueule. Il ne suffit que de quelques instants pour saisir l’énergie et le talent qui se déploie sous nos yeux. On pourrait facilement les planquer sous une étiquette math-rock, mais il y a de tout chez eux, du punk, du hardcore, du noise, des cris, une patate de dingue qui force le respect. Ces 3 mecs sont directs, précis et l’envie de secouer la tête est à peu près inévitable. Autant dire qu’on a pas fini d’entendre parler d’eux !

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On continue avec le combo portugais PAUS, déjà croisé à plusieurs reprises dans la capitale. Paus en français, ça veut dire baguettes, alors évidemment, de batterie il est question. Le duo de frappeur de fûts au centre de la scène transmet ses rythmiques puissantes et parfois écrasantes, laissant le synthé et la basse ajouter de l’étrangeté au mélange. Pendant ¾ d’heure, le quatuor mène son jam à merveille insérant des sonorités tribales, psyché ou afrobeat à ses titres. Et puis bon, c’est tellement bon de voir 2 batteurs se tirer la bourre face à face en y prenant autant plaisir. C’est partagé !

Dernier concert de la soirée avec les italiens de SOVIET SOVIET, en tournée pour défendre leur second album « Endless ». Plein de fougue et de colère, le trio punk-rock n’est pas communicatif mais maîtrise toujours ses instruments avec intelligence. L’impression reste cependant la même qu’à l’écoute du disque, on reste partagé entre des titres efficaces mais manquant de relief et d’autres compositions plus obsédantes, qui affirment beaucoup plus un univers pas encore tout à fait affirmé mais dont les contours s’avèrent déjà passionnants. Rien qui ne nous empêche finalement de suivre leur évolution de très prés.

Texte et photos © Bastien Amelot pour STBC
Remerciements à ZakZik et Petit Bain

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