Après Ty Segall mardi, c’est autour des BLACK LIPS de venir secouer la Cigale avec leur musique déjantée. Les quatres trublions d’Atlanta entamait ici leur tournée en passant par Paris, où ils avaient déjà joué en mai dernier, au Nouveau Casino.
Qu’importe, le public est au rendez vous. Pour la plupart assez jeune, pour la plupart masculin, celui-ci ne se fait pas prier pour pogoter dès les premiers accords. C’est que les BLACK LIPS n’y vont pas quatre chemins et enchaînent « Family Tree » et « Modern Art« , deux chansons faisant figure de ‘tubes’ dans la discographie récente du groupe. Le groupe continue avec un désormais classique ‘Oh Katrina’, dédié à leur ‘friends down in New Orleans’. Néanmoins les Black Lips ont toujours su alterner entre entrainant, joyeux sans pression, et des aspects plus posés et des rythmes plus lancinants. En témoigne les chansons « Drugs » et « Boys in the woods« .
A lire également : SUUNS 01/10/2014 – La Gaité Lyrique
Mais peu de temps pour se reposer, on est à un concert des Black Lips après tout, et il faut que le groupe tienne sa réputation. Les choses reprennent donc de plus belle et en crescendo pour finir comme à chaque fois par « Bad Kids« , moment tant attendu, peut-être un peu trop prévisible mais toujours cool où une bonne partie de la fosse monte sur scène. Le problème est qu’il n’y a plus personne dans le public pour retenir les plus courageux qui oseront sauter et cela donnera lieu à des situations cocasses. Outre les malheurs de certains, le groupe devra arrêter de jouer ( hormis le batteur qui lui continuera comme si de rien n’était ), perturbé par les trop nombreuses accolades, les cables débranchés, et les pédales un peu massacrées.
A lire en complément : Focus : WHITNEY, douce brume sonore ….
Malgré quelques soucis techniques pour le guitariste ( Cole Alexander ), qui aura passé le début du concert à la régler sa guitare, et quelques approximations, normales, première date de la tournée après tout, les BLACK LIPS ont su convaincre et rassembler tout ce p’tit monde par leur énergie juvénile désormais légendaire.
Photos © STBC
Remerciements à Super!