Malgré la belle soirée d’ouverture de Villette Sonique et un autre concert sympathique du côté de La Flèche d’Or, il nous était impossible de passer au travers du retour de VIET CONG à Paris.
D’ailleurs nous n’étions pas les seuls à vouloir en être puisque La Maroquinerie était copieusement remplie, notamment par un certain nombre de têtes bien connues pour les habitués des salles de la capitale.
Les organisateurs ont confié l’ouverture de la soirée à THE SOFT WALLS qui s’avère en fait être le groupe d’un seul homme : Dan Reeves, par ailleurs guitariste du groupe Cold Pumas. Bien accompagné par ses musiciens, on a eu droit à trente bonnes minutes de chauffe plutôt convaincantes, qui enverront quelques spectateurs conquis vers le merchandising à la fin du set. Contrat rempli donc ….
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« Plus c’est long, plus c’est bon ». VIET CONG n’a que faire de cet adage et va balancer en une petite heure toute son énergie rock n’roll. Difficile de faire plus long avec un album de sept titres et même si l’envie d’en découdre encore un peu se fait sentir dans la fosse lorsque les lumières se rallument, l’essentiel est ailleurs.
Encore plus tendue sur scène, la musique de VIET CONG est un bon upercut en pleine face, que l’on voit arriver sans jamais se protéger pour autant. Ne pas voir dans ces propos une once de masochisme juste le plaisir de se faire bousculer par l’urgence et la furie d’un groupe aux sonorités sombres et rugueuses, et pourtant si lumineux … Un « Silhouettes » rouleau compresseur, « Continental shelf » en hymne post punk et le vacarme final d’un « Death » renversant, en même pas une heure de déflagrations sonores, les canadiens sont bien là où on les attendait : tout en haut.
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Cerise sur le gâteau : les quelques bons moments passés en leur compagnie sur la terrasse de La Maroquinerie. Des gars cools en plus ……
Photos © erisxnyx et marco pour STBC